Se mettre au vert pour le Festival 2019 | Institut royal d'architecture du Canada

Se mettre au vert pour le Festival 2019

Giovanna Boniface (centre) spent last summer in a rural village in Tamil Nadu, India as a volunteer occupational therapist.  With her are two members of the local medical rehabilitation team.

par Tanner Morton

Il y a plusieurs années, Giovanna Boniface s’est engagée à vivre d’une manière plus durable après avoir vu et connu la sécheresse, la rareté de l’eau et des aliments et la pauvreté extrême lors de voyages en Thaïlande, en Inde et en Afrique du Sud.

En plus d’apporter des modifications à son domicile, la vice-présidente des affaires nationales de l’IRAC a également cherché à réduire le gaspillage de papier, de plastique, de nourriture et d’énergie pour le Festival d’architecture de l’IRAC 2019. L’événement se tient au Westin Harbour Castle à Toronto (Ontario), du 25 au 30 octobre.

« Nous parlons beaucoup de la durabilité », dit-elle. « Il faut toutefois que nos actions reflètent nos valeurs. »

Grâce à une série de nouvelles initiatives, de commanditaires et de partenaires, l’IRAC réduira le plus possible ses déchets, économisera l’énergie et réduira l’impact environnemental global du Festival d’une semaine.

L’un des changements importants pour les délégués touchera le programme du Festival. Les délégués recevront une application mobile à utiliser sur leurs téléphones, plutôt qu’un programme imprimé, ce qui réduira le gaspillage de papier.

L’IRAC a également décidé de ne pas fournir d’eau en bouteille. Il y aura plutôt des stations d’eau où les délégués pourront remplir leurs bouteilles personnelles.

Les délégués qui veulent un sac pour transporter les articles qu’ils amassent au Festival pourront se procurer des sacs fourre-tout recyclés. Ces sacs proviennent de Common Thread, une organisation qui aide les personnes ayant des problèmes de santé mentale à développer des compétences en couture industrielle, à créer des articles d’artisanat et à gagner un revenu. 

Les porte-noms et les cordons des délégués, fournis par Mybadges, sont faits de matériaux écologiques plutôt qu’en plastique traditionnel. Les supports sont faits d’un film PVC biodégradables qui se transformera en biomasse et en sol dans cinq ans – par rapport aux 400 ans que prennent les supports en vinyle à se dégrader. Les cordons seront également faits de plastique post-consommation à 99,9 % pour éviter d’ajouter du nouveau plastique dans les sites d’enfouissement.

Les insignes sur lesquels sont inscrits les noms des délégués sont faits de papier recyclé à 100 % post-consommation. Ainsi, aucun nouvel arbre n’est abattu et les délégués pourront les recycler après le Festival.

Le gaspillage alimentaire a un impact majeur sur les niveaux de gaz à effet de serre. En moyenne, les Canadiens jettent plus de 170 kilogrammes de nourriture par année. L’IRAC a pris des mesures pour éviter le gaspillage pendant le Festival. Tous les aliments qui peuvent encore être consommés en toute sécurité (pâtisseries, muffins, pains) seront donnés à un refuge de Toronto, Good Shepherd Ministries. L’IRAC tente aussi de s’assurer que dans la mesure du possible, tous les aliments servis pendant le Festival proviendront de fournisseurs respectueux de l’environnement. Nous tentons d’inclure le plus possible des produits locaux, des produits de la mer durable, des produits biologiques et des produits issus du commerce équitable, dans la préparation des menus du Festival.

L’hôtel où se tient le Festival a établi une série d’initiatives vertes. Ainsi, tous les restaurants, les halls et les aires communes sont alimentés par Bullfrog Power, une source d’énergie à 100 % renouvelable. Les chambres sont dotées d’appareils de plomberie à faible débit pour réduire la consommation d’eau. Elles sont également munies d’appareils d’éclairage qui consomment 75 % moins d’énergie que les ampoules standards à incandescence.

« Les architectes accordent une grande importance à la durabilité », souligne Mme Boniface. « L’IRAC continuera de prendre des mesures pour réduire l’empreinte environnementale de ses événements et de ses activités et s’assurera d’avoir un impact positif sur les villes qui les accueillent. »