L’IRAC annonce la lauréate du Prix de l’architecte de la relève 2021 | Institut royal d'architecture du Canada

L’IRAC annonce la lauréate du Prix de l’architecte de la relève 2021

OTTAWA, le 23 avril 2021 – Anya Moryoussef, une architecte de Toronto réputée pour l’attention qu’elle porte à tous les aspects des besoins d’un client avant de commencer un projet, est la lauréate du Prix de l’architecte de la relève de l’IRAC pour 2021.

Ce prix vise à reconnaître un ou une architecte de la relève qui se distingue par l’excellence en design, le leadership ou les services à la profession. Il a pour objectif d’inspirer d’autres personnes à obtenir un permis d’exercice et à viser l’excellence.

Dès l’enfance, Anya Moryoussef manifeste une sensibilité particulière à son environnement; à la lumière et à l’obscurité; à la joie et à la colère; au vide et au plein; à la force et à la fragilité. Elle a vécu dans plusieurs maisons. Certaines étaient heureuses, d’autres étaient lumineuses, certaines étaient pleines de toutes sortes de choses et d’autres l’étaient moins. Anya savait déjà qu’un espace pouvait influer sur les sensations, l’humeur, le sentiment de sécurité et de bien-être, la productivité, la prospérité et le potentiel d’une personne.

En 2011, Anya est devenue la première associée de la firme Superkül de Toronto où elle a renforcé ses compétences professionnelles au rythme de l’expansion de la firme et de l’ampleur et de la portée des projets. En tant que seule associée, Anya s’est retrouvée à assumer de plus grandes responsabilités de gestion. Tout en étant exposée à de nouvelles dimensions de la pratique cruciales pour son développement, elle a réalisé que la pratique à plus petite échelle et plus intime lui convenait mieux.

En 2014, Anya a quitté Superkül pour exercer sa profession comme elle le souhaitait – c’est-à-dire : faire un travail ambitieux, subvenir aux besoins de sa famille sur le point de s’agrandir et concevoir des bâtiments. Elle ne trouvait pas que ces attentes étaient si grandes, mais elle a vite appris à quel point elles l’étaient compte tenu des perspectives qui s’offraient à une praticienne autonome partant de zéro. Les mandats qu’elle obtenait étaient principalement de clients privés et de faible envergure. Les écarts entre les budgets et les attentes semblaient irréconciliables. Mais les clients et leurs maisons existantes étaient pleins de promesses : ils étaient les atouts. À première vue, ils semblaient des gens ordinaires aux moyens modestes qui faisaient appel à une architecte pour améliorer leur vie quotidienne. En regardant de plus près, Anya a toutefois remarqué le vécu, le potentiel et la beauté de leurs visions d’eux-mêmes et de leurs vies. Le fait de voir la symbiose intime et productive entre l’occupant et l’espace, d’éprouver de l’empathie et de comprendre ces clients est devenu aussi important que les éléments traditionnels de l’architecture dans son travail. 

 

Commentaires du jury:

Le travail et l’approche intellectuelle d’Anya Moryoussef se distinguent par la sensibilité et la clarté des buts qu’elle semble s’être fixés pour l’exercice de l’architecture. 

Son implication dans l’enseignement de l’architecture mérite aussi d’être soulignée. Anya redonne déjà à sa profession et elle partage ses connaissances et son expérience avec la prochaine génération d’architectes. 

Depuis le début de sa carrière, Anya fait preuve d’une volonté infaillible d’atteindre l’excellence en design et démontre qu’elle a les compétences nécessaires pour réaliser des bâtiments bien conçus dont l’architecture tient compte des principes de justice sociale et d’équité sociale. La joie qu’elle éprouve dans son travail, ses réalisations et son dévouement pour l’éducation lui ont valu le respect et l’admiration de ses pairs. 

Qu’il s’agisse de petits pavillons, de résidences ou d’édifices publics, elle réalise ses projets dans le respect des besoins et des budgets de ses clients et elle crée avec constance des projets de haut calibre, finement détaillés et joliment exécutés. Anya est une architecte extrêmement talentueuse et déterminée dont le succès s’explique par des engagements clairs et ciblés dans la poursuite de l’excellence en design et un lien profond avec ses clients. Ses projets expriment un incroyable talent, une maîtrise de sa profession et une compréhension innée des matériaux. Ses activités d’enseignement, de mentorat et de promotion de la profession contribuent à en faire une source d’inspiration pour les jeunes architectes, où qu’ils soient. 

Le jury du Prix de l’architecte de la relève de l’année 2021 était composé de :   
   

Susan Ruptash, FRAIC   

BDP Quadrangle   

Toronto (Ontario)   

   

André Perrotte, FIRAC    

Saucier+Perrotte Architectes   

Montréal (Québec)   

   

Drew Adams, MRAIC   

LGA Architectural Partners Ltd.   

Toronto (Ontario)   

   

Marie-Odile Marceau, FIRAC   

McFarland Marceau Architects Ltd.   

Vancouver (Colombie-Britannique)   

   

Susan Fitzgerald, FRAIC   

Fowler Bauld & Mitchell Ltd.   

Halifax (Nouvelle-Écosse) 

 

Au sujet de l’IRAC

L’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) est une organisation nationale à but non lucratif qui représente les architectes et l’architecture depuis plus de 100 ans, sa création datant de 1907. À titre de principal porte-parole de l’excellence du cadre bâti au Canada, il démontre comment la conception améliore la qualité de vie tout en tenant compte d’importants enjeux sociétaux par la voie d’une architecture responsable. L’IRAC a pour mission de promouvoir l’excellence du cadre bâti et de prôner une architecture responsable. Son bureau national est à Ottawa et son modèle de sections régionales fédérées est en pleine croissance, comptant des sections et des réseaux en Colombie-Britannique, en Alberta et en Nouvelle-Écosse.