Shannon Bassett | Institut royal d'architecture du Canada

Shannon Bassett

21 juillet 1972 - 26 décembre 2024

Shannon est décédée paisiblement en présence de membres de sa famille à l’Hôpital d’Ottawa, dans la soirée du 26 décembre. Fille bien-aimée de Susan et Desmond, sœur de Sean (Stéphanie, nièce Madison) de Belleville, nièce de Wanita Root de Bayfield, Julie Clark (Jay Inglis) de Stratford, Russell Clark (Cathie MacKenzie) de London, Kathy Wood de Thorold, Joan Fitzgerald (John) de St. Catherines, Vivien Riddell (Jim, décédé) de Montréal et Kenneth Bassett de St-Michel-des-Saints. Elle laisse également dans le deuil de nombreux cousins et cousines.

Shannon était une architecte et designer urbain canado-américaine (École d’architecture de l’Université Carleton, maîtrise d’architecture en design urbain, Harvard Graduate School of Design). En tant que professeure permanente à l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne, à Sudbury, elle a été inspirée par ses étudiants et par le paysage environnant spectaculaire. C’est également là que son indigénéité est devenue une partie vitale de son enseignement et de sa spiritualité.

Sa vie a été brève, mais extraordinaire. Ses réalisations sont nombreuses : publications nationales et internationales, conférences, design de projets et expositions de ses travaux de recherche. La cofondation BEA(N) Building Equity in Architecture in the North l’a rendue particulièrement heureuse. Elle a également été fière de sa collaboration avec des collègues en Inde, un pays qu’elle avait visité et auquel elle était restée attachée depuis le début de ses études universitaires sur la conservation et le réaménagement urbain de l’ancienne ville fortifiée de Delhi. Son héritage repose toutefois sur sa loyauté à l’égard de ses amis et son sens profond du devoir qui l’amenait à s’assurer de la justice et de l’équité dans tout ce qu’elle entreprenait, sans jamais y renoncer. De plus, son incroyable et inébranlable éthique du travail est à l’origine des impressionnantes contributions professionnelles qu’elle a apportées à son domaine et de l’impact positif qu’elle a eu sur la communauté universitaire, comme l’a souligné Malcolm M. Campbell, PH. D., doyen et vice-président des affaires universitaires de l’Université Laurentienne.  

Soulignons également sa grande affection pour le petit Suboo qui le lui rendait bien.

Cette âme belle et bonne était aimée et elle manquera à jamais à de nombreuses personnes.

Un don à la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales serait accepté avec gratitude.