
À la mémoire d’Yves Gosselin, AP/FIRAC
Président de l’IRAC 2005–2006 · fellow estimé · voix de l’architecture canadienne
C’est avec un profond respect que l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) rend hommage à la contribution déterminante d’Yves Gosselin, AP/FIRAC, son président 2005-2006. Yves Gosselin a été intronisé au Collège des fellows en 2005. Il a été administrateur de la Fondation de l’IRAC de 2007 à 2009; a été conseiller professionnel pour le programme de Prix et distinctions de l’IRAC pendant plusieurs années; a été registraire du Collège de 2011 à 2013; puis directeur général de la Fondation de l’IRAC de 2016 à 2019. Il a laissé une marque indélébile sur la promotion de l’architecture à l’échelle nationale, l’excellence dans le secteur public et le leadership institutionnel. Nous nous souviendrons de son engagement à promouvoir et à défendre les intérêts de l’architecture au Canada.
L’IRAC offre ses plus sincères condoléances à son épouse, Margaret Boyce, à sa famille et à ses nombreux amis et collègues. Nous comprenons et nous partageons leur souffrance.
Un leader qui avait une vision nationale
En devenant président, en mai 2005, Yves Gosselin a apporté à ce poste une profonde perspicacité acquise au cours de sa brillante carrière dans la fonction publique. Alors directeur des ressources en architecture et en génie à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, il gérait des professionnels multidisciplinaires des domaines de l’architecture, de l’aménagement paysager, du génie et plus encore.
Son programme était clair et assumé : faire de l’IRAC un ardent défenseur des architectes et de l’excellence en architecture, sur les scènes nationale et régionale. Comme il le disait, « les architectes peuvent faire une différence dans la société … notre voix doit se faire entendre encore plus fort ». Il insistait pour étendre la présence de l’IRAC au-delà du secteur privé, notamment dans le secteur gouvernemental, le milieu universitaire, parmi les experts-conseils et au sein de l’industrie de l’aménagement.
Dans sa première allocution à titre de président, dans le cadre du Festival de l’architecture 2005 à Edmonton, il a présenté sa vision de l’autonomisation régionale. Il a proposé de travailler en partenariat avec les associations provinciales afin de renforcer la formation continue, le développement professionnel et la capacité de défense des intérêts, en particulier dans les régions moins peuplées.
Promotion de politiques sur l’architecture et d’un dialogue public
Guidé par sa conviction que l’architecture compte, Yves Gosselin a dirigé les efforts de l’IRAC pour promouvoir une politique institutionnelle et un débat public. En octobre 2005, l’IRAC a publié un document de consultation sur une politique modèle de l’architecture et du design urbain intitulé « Architecture et design urbain de qualité : Un cadre d’action pour le Canada ».
En 2007, il a constaté que ce cadre d’action était modestement adopté : certaines universités, dont Brock et l’Université d’Ottawa, en avaient adopté des versions, et la ville d’Ottawa avait lancé un projet de politique municipale. Il a alors réaffirmé que le plaidoyer de l’IRAC n’était pas centré sur la « conception de beaux bâtiments », mais sur la durabilité, le patrimoine culturel, les meilleures pratiques et l’amélioration de la conception dans les projets publics.
Son mandat a renforcé l’idée que l’excellence en architecture s’étend au-delà de l’esthétique et qu’elle consiste à façonner les institutions publiques, la forme urbaine et le milieu de vie des Canadiens. Yves Gosselin a jeté les bases de ce qui est encore aujourd’hui une mission fondamentale de l’IRAC : influencer les politiques municipales et institutionnelles sur le bâtiment pour le bien public.
Architecte de la collaboration et de l’engagement mondial
Sous sa présidence, l’IRAC a renforcé son esprit de collaboration, tant au niveau national qu’international. Yves Gosselin a supervisé les efforts de sensibilisation visant à établir des liens entre les architectes, les organismes publics, les enseignants et les diverses parties prenantes, ce qui a permis à l’Institut de se faire entendre dans de nombreux secteurs.
C’est notamment sous sa direction que l’IRAC s’est joint à une coalition mondiale d’associations d’architectes qui se sont engagées à réduire leurs émissions de carbone et à promouvoir l’architecture durable sur la scène internationale. Son expérience dans le secteur public, en particulier dans le cadre de grands projets d’État, comme celui de la Cité parlementaire, a joué un rôle déterminant pour renforcer la crédibilité et le dialogue intersectoriel.
Héritage : voix de la profession, impact auprès du public
La présidence d’Yves Gosselin a laissé des impacts durables :
Réflexions de la profession
Yves Gosselin laisse à ses pairs le souvenir d’un homme pragmatique, déterminé et visionnaire, d’un chef de file qui ne craignait pas de relever des défis complexes. Il croyait que l’architecture pouvait être un moteur de changement social et il a travaillé sans relâche pour ancrer cette philosophie dans les activités et les engagements extérieurs de l’IRAC.
Les membres se souviennent d’un président qui insistait pour que l’Institut soit résolu, organisé et stratégique. Pendant son mandat, il a veillé à ce que l’IRAC ne se limite pas à un rôle d’observateur, mais qu’il élabore des politiques et des outils qui façonnent la pratique de l’architecture au Canada.
Un hommage de l’IRAC qui perdure
Aujourd’hui, l’IRAC rend hommage à Yves Gosselin en tant qu’ancien président, mais aussi en tant que pionnier qui a fait progresser les intérêts nationaux de la profession. Son engagement reste une référence pour les générations d’architectes qui suivent, en particulier dans les domaines de la défense des intérêts, des politiques de l’architecture et de l’influence du secteur public.
Bien que son mandat ait pris fin il y a près de vingt ans, les structures d’influence et d’engagement civique qu’il a institutionnalisées perdurent. Les programmes actuels de l’IRAC sur le climat, la conception communautaire, les politiques et l’éducation s’appuient sur les fondations posées par Yves Gosselin.
Un appel à honorer sa mémoire
Alors que nous réfléchissons à l’héritage d’Yves Gosselin, nous invitons les membres de l’IRAC et la communauté de l’architecture à :
Président de l’IRAC 2005–2006 · fellow estimé · voix de l’architecture canadienne
C’est avec un profond respect que l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) rend hommage à la contribution déterminante d’Yves Gosselin, AP/FIRAC, son président 2005-2006. Yves Gosselin a été intronisé au Collège des fellows en 2005. Il a été administrateur de la Fondation de l’IRAC de 2007 à 2009; a été conseiller professionnel pour le programme de Prix et distinctions de l’IRAC pendant plusieurs années; a été registraire du Collège de 2011 à 2013; puis directeur général de la Fondation de l’IRAC de 2016 à 2019. Il a laissé une marque indélébile sur la promotion de l’architecture à l’échelle nationale, l’excellence dans le secteur public et le leadership institutionnel. Nous nous souviendrons de son engagement à promouvoir et à défendre les intérêts de l’architecture au Canada.
L’IRAC offre ses plus sincères condoléances à son épouse, Margaret Boyce, à sa famille et à ses nombreux amis et collègues. Nous comprenons et nous partageons leur souffrance.
Un leader qui avait une vision nationale
En devenant président, en mai 2005, Yves Gosselin a apporté à ce poste une profonde perspicacité acquise au cours de sa brillante carrière dans la fonction publique. Alors directeur des ressources en architecture et en génie à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, il gérait des professionnels multidisciplinaires des domaines de l’architecture, de l’aménagement paysager, du génie et plus encore.
Son programme était clair et assumé : faire de l’IRAC un ardent défenseur des architectes et de l’excellence en architecture, sur les scènes nationale et régionale. Comme il le disait, « les architectes peuvent faire une différence dans la société … notre voix doit se faire entendre encore plus fort ». Il insistait pour étendre la présence de l’IRAC au-delà du secteur privé, notamment dans le secteur gouvernemental, le milieu universitaire, parmi les experts-conseils et au sein de l’industrie de l’aménagement.
Dans sa première allocution à titre de président, dans le cadre du Festival de l’architecture 2005 à Edmonton, il a présenté sa vision de l’autonomisation régionale. Il a proposé de travailler en partenariat avec les associations provinciales afin de renforcer la formation continue, le développement professionnel et la capacité de défense des intérêts, en particulier dans les régions moins peuplées.
Promotion de politiques sur l’architecture et d’un dialogue public
Guidé par sa conviction que l’architecture compte, Yves Gosselin a dirigé les efforts de l’IRAC pour promouvoir une politique institutionnelle et un débat public. En octobre 2005, l’IRAC a publié un document de consultation sur une politique modèle de l’architecture et du design urbain intitulé « Architecture et design urbain de qualité : Un cadre d’action pour le Canada ».
En 2007, il a constaté que ce cadre d’action était modestement adopté : certaines universités, dont Brock et l’Université d’Ottawa, en avaient adopté des versions, et la ville d’Ottawa avait lancé un projet de politique municipale. Il a alors réaffirmé que le plaidoyer de l’IRAC n’était pas centré sur la « conception de beaux bâtiments », mais sur la durabilité, le patrimoine culturel, les meilleures pratiques et l’amélioration de la conception dans les projets publics.
Son mandat a renforcé l’idée que l’excellence en architecture s’étend au-delà de l’esthétique et qu’elle consiste à façonner les institutions publiques, la forme urbaine et le milieu de vie des Canadiens. Yves Gosselin a jeté les bases de ce qui est encore aujourd’hui une mission fondamentale de l’IRAC : influencer les politiques municipales et institutionnelles sur le bâtiment pour le bien public.
Architecte de la collaboration et de l’engagement mondial
Sous sa présidence, l’IRAC a renforcé son esprit de collaboration, tant au niveau national qu’international. Yves Gosselin a supervisé les efforts de sensibilisation visant à établir des liens entre les architectes, les organismes publics, les enseignants et les diverses parties prenantes, ce qui a permis à l’Institut de se faire entendre dans de nombreux secteurs.
C’est notamment sous sa direction que l’IRAC s’est joint à une coalition mondiale d’associations d’architectes qui se sont engagées à réduire leurs émissions de carbone et à promouvoir l’architecture durable sur la scène internationale. Son expérience dans le secteur public, en particulier dans le cadre de grands projets d’État, comme celui de la Cité parlementaire, a joué un rôle déterminant pour renforcer la crédibilité et le dialogue intersectoriel.
Héritage : voix de la profession, impact auprès du public
La présidence d’Yves Gosselin a laissé des impacts durables :
- Renforcement des capacités de l’IRAC par la collaboration avec les associations provinciales dans des initiatives de formation, de plaidoyer et d’éducation continue.
- Institutionnalisation de la voix de l’architecture au sein du gouvernement, de l’enseignement supérieur et de l’urbanisme municipal.
- Leadership en conception durable par la promotion de politiques modèles et les engagements environnementaux.
- Visibilité mondiale des architectes canadiens grâce à des initiatives et à des alliances professionnelles transfrontalières.
Réflexions de la profession
Yves Gosselin laisse à ses pairs le souvenir d’un homme pragmatique, déterminé et visionnaire, d’un chef de file qui ne craignait pas de relever des défis complexes. Il croyait que l’architecture pouvait être un moteur de changement social et il a travaillé sans relâche pour ancrer cette philosophie dans les activités et les engagements extérieurs de l’IRAC.
Les membres se souviennent d’un président qui insistait pour que l’Institut soit résolu, organisé et stratégique. Pendant son mandat, il a veillé à ce que l’IRAC ne se limite pas à un rôle d’observateur, mais qu’il élabore des politiques et des outils qui façonnent la pratique de l’architecture au Canada.
Un hommage de l’IRAC qui perdure
Aujourd’hui, l’IRAC rend hommage à Yves Gosselin en tant qu’ancien président, mais aussi en tant que pionnier qui a fait progresser les intérêts nationaux de la profession. Son engagement reste une référence pour les générations d’architectes qui suivent, en particulier dans les domaines de la défense des intérêts, des politiques de l’architecture et de l’influence du secteur public.
Bien que son mandat ait pris fin il y a près de vingt ans, les structures d’influence et d’engagement civique qu’il a institutionnalisées perdurent. Les programmes actuels de l’IRAC sur le climat, la conception communautaire, les politiques et l’éducation s’appuient sur les fondations posées par Yves Gosselin.
Un appel à honorer sa mémoire
Alors que nous réfléchissons à l’héritage d’Yves Gosselin, nous invitons les membres de l’IRAC et la communauté de l’architecture à :
- S’engager à l’échelle provinciale et nationale – à poursuivre son travail et à établir des ponts entre les différentes autorités compétentes.
- Promouvoir une architecture durable et d’utilité publique, en plaidant en faveur de normes de conception significatives dans tous les secteurs.
- Renforcer l’influence professionnelle, allant des politiques municipales à la planification institutionnelle, comme il l’a fait.