Raymond Moriyama | Institut royal d'architecture du Canada

Raymond Moriyama

11 octobre 1929 – 1er septembre 2023

L’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) a appris avec tristesse le décès de Raymond Moriyama, architecte canadien de renom et fellow de l’IRAC, à l’âge de 93 ans.

Moriyama a fondé sa propre firme d’architecture en 1958 et s’est associé avec Ted Teshima en 1970 pour créer Moriyama Teshima Architects, qu’ils ont exploitée ensemble jusqu’en 2003.

Un porte-parole de la firme a annoncé son décès le 1 septembre dernier.

« Le monde (et les membres de sa famille) ont perdu un être très cher », déclare-t-on dans le communiqué de Moriyama Teshima Architects.

Moriyama a conçu de nombreux bâtiments emblématiques parmi lesquels le Musée canadien de la guerre, l’Hôtel de Ville d’Ottawa, le Musée Bata Shoe, la bibliothèque de référence de Toronto, le Centre des sciences de l’Ontario et l’ambassade du Canada à Tokyo, pour n’en nommer que quelques-uns.

Tout au long de sa carrière, il a reçu de nombreux prix prestigieux tels que la Médaille de la Confédération du Canada et la Médaille d’or de l’Institut royal d’architecture du Canada. En 2008, il a été nommé membre de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction civile au Canada. En outre, dix universités canadiennes lui ont décerné un diplôme honoraire.

Tout au long de sa carrière, Moriyama a maintenu des liens solides avec l’IRAC et il a participé activement aux efforts de sensibilisation et à l’aspect humanitaire de l’architecture. Il a exercé un impact considérable sur la profession et son héritage est immense.

Barry Johns, fellow et ancien chancelier de l’IRAC, conserve d’excellents souvenirs de Moriyama et c’est avec émotion qu’il parle de ce collègue estimé qu’il qualifie aussi d’orateur le plus éloquent qu’il ait connu.

« Raymond laisse un impact durable sur la profession et il nous manquera grandement. Chaque mot qu’il prononçait était profond et on ne pouvait qu’être envoûté par sa présence. Je n’ai jamais vu une personne dotée d’un tel professionnalisme, d’une telle humanité et d’une telle passion. Il avait toutes les qualités nécessaires pour être le meilleur architecte qui soit. »